Le synode sur la "Synodalité": Rencontre avec les paroissiens

 Rapport sur la « synodalité » dans notre communauté de paroisses.

 

Une bonne douzaine de groupes et des échanges individuels qui représentent environ 60 personnes de tout âge même si les plus âgées sont les plus nombreuses, environ les deux tiers, avec aussi une majorité de 3 femmes pour un homme. Soit des petits groupes où l’on pouvait s’exprimer.

Nous n’avons pas utilisé le questionnaire officiel (trop long et trop dense). Nous avons proposé d’aborder le sujet de l’Église selon le ressenti des personnes présentes. Nous avons répondu aux questions en désordre et sans chercher à tout aborder.

Voici un compte rendu qui ne se veut pas objectif en redisant tout ce qui a été exprimé, mais en relisant les apports sous trois angles : « être chrétien aujourd’hui », « l’Église et la société », « le prêtre », et les propositions repérées. Ces quatre regards qui s’entrecroisent, serviront plus d’outils de travail et de partage que de conclusions.

ÊTRE CHRÉTIEN AUJOURD’HUI.

Dans les notes prises, ce regard représente plus de la moitié des expressions. J’ai volontairement laissé de côté la description de l’Église que nous avons connue autrefois, cet autrefois déjà passablement loin dans le temps…Elle est vue comme plus puissante, faisant vivre une société plus pratiquante, une transmission qui se faisait plus automatiquement : « c’était mieux avant…» Une religion sociologiquement forte où l’on était chrétien comme tout le monde !

Aujourd’hui les chrétiens se disent majoritairement croyant-non pratiquants, suite à une rupture de transmission commencée il y a au moins deux générations. « Mes enfants et mes petits enfants ne sont pas pratiquants… » Le mot « déchristianisation » est utilisé pour parler de cette situation. Parfois aussi la notion de « laïcité » qui renvoie à une neutralité, une indifférence aux religions jusqu’à une forme d’hostilité, de promotion de l’athéisme. Mais aussi, nombreux sont ceux qui visitent ou entrent dans les églises ouvertes, y compris les plus jeunes pour se poser, allumer un cierge, laisser une intention de prière, en dehors de toute cérémonie.

Un noyau de chrétiens, nous qui nous sommes exprimés entre autres, se disent « pratiquant » par choix et par conviction. Les plus âgés par fidélité à un engagement et une pratique qui ont structuré leur vie, les plus jeunes pour une foi découverte et adoptée en réponse à des situations de vie, de recherche de sens, de rencontre avec un témoin marquant, un groupe accueillant.

Si notre foi est vécue comme un engagement ; nous nous ressentons aussi comme peu nombreux avec le sentiment d’être « le dernier des mohicans », « on est pris pour un Ovni quand on dit qu’on est pratiquant ». Pour des plus jeunes c’est un fait auquel ils semblent être habitués et qu’ils ont intégré : « moi ça ne me gêne pas de dire que je suis pratiquant, je me rends compte qu’on vient me poser des questions »…

Le croyant est aussi en recherche, se forme, s’informe. Au-delà des moyens traditionnels : livres, revues chrétiennes, pèlerinages, conférences, messes télévisées, KTO, l’usage d’internet et des réseaux sociaux s’est développé plus ou moins dans toutes les générations. Suivi d’événements religieux (messe du pape, apparitions, concerts sur tablettes, messages religieux sur smartphones (Open Bible…), recherche sur les autres religions, ou plus ésotériques : les « apocryphes » … Certains vont voir ailleurs, chez les protestants, les « évangéliques » « plus chaleureux », « on comprend mieux… », « c’est moins rigide » …

Vous êtes un certain nombre à avoir parlé de la vie spirituelle, la vôtre, qui passe par la messe, le chapelet, les échanges et par la rencontre avec le prêtre, celle des autres, avec la visite des églises ouvertes, la préparation aux sacrements baptême, communion, présence après des malades et personnes âgées, lors de la rencontre de préparation des obsèques…

L’ÉGLISE et la SOCIÉTÉ.

L’image de l’Église est brouillée dans la société. Elle est vue comme faisant partie des éléments traditionnels, qui représentent le passé, la difficulté à s’adapter à la « modernité ». Sa hiérarchie, voire ses membres sont considérés comme rigides, dogmatiques en morale familiale ou sexuelle, fermés au monde féminin. Les richesses du Vatican lui sont aussi reprochées. Sa structure s’effondre avec la diminution du nombre de prêtres et la baisse drastique de la pratique. Le jeune clergé est considéré assez fréquemment comme « tradi », peu ouvert aux gens…Elle a bien sûr été impactée par le scandale de la pédophilie. Elle est ressentie comme moins dynamique que l’Islam et aussi les églises « évangéliques ». Dans les médias des spécialistes des religions parlent d’elle bien plus qu’elle n'est invitée à s’exprimer directement. « Les cathos se sont effacés ! »

La société paraît plutôt indifférente. Déchristianisation, sécularisation, laïcité provoquent une sorte distance : « beaucoup de choses attrayantes détournent de la religion », « les jeunes n’ont plus le temps » parfois tintée de curiosité « quand une église est ouverte on y entre, parfois il y a quelqu’un et on pose des questions, on discute ». Les révélations de pédophilie ont eu un retentissement dans les médias officiels (tv, journaux), dans la communauté chrétienne et dans certains réseaux sociaux. On ne peut pas dire que ça a été une préoccupation majeure dans la société. Les débats autour de la laïcité concernent surtout l’Islam. Ce concept de laïcité reste flou, tantôt conçu comme antireligieux, anti chrétien, anti musulman et pour l’athéisme, tantôt une forme de neutralité où il s’agit de ne pas aborder le sujet : « on ne peut plus dire à qui, à quoi on croit » au mieux un espace où chacun peut vivre à sa façon. « En France, le religieux est séparé de la politique. »

L’Islam ressenti comme plus dynamique inquiète : « les musulmans remplissent les mosquées, nous on n’y arrive pas même lors des fêtes ! Ça me terrorise ! » Les « évangéliques » donnent une image plus dynamique et plus chaleureuse. Parfois aussi très rigide et provoquent de la méfiance.

Le discours ambiant parle plus volontiers de « valeurs », sans pouvoir les définir, les identifier. « Mes enfants ne pratiquent plus mais ils ont des valeurs et les transmettent à leurs enfants », « nos petits enfants ne croient pas mais ils s’engagent pour les autres », « je demande le baptême pour la tradition et transmettre mes valeurs à mon enfant »…

On mesure difficilement l’impact d’internet et des réseaux sociaux.

LE PRÊTRE.

La figure du prêtre est évoquée par le manque de prêtre, par la question du mariage des prêtre, le rôle du prêtre autrefois et accessoirement par la question de l’ordination des femmes. Cette approche par l’anecdotique indique des évolutions du rôle du prêtre et une recherche qui est loin d’être aboutie.

En négatif, on citera l’éloignement du prêtre du fait de sa raréfaction, il est vu comme élément d’une hiérarchie lointaine, souvent hors-sol. Quelqu’un de passage pour une célébration, qui s’en va très vite pour célébrer ailleurs, avec qui il est difficile de parler de la vie pastorale quand on est un paroissien ordinaire. Son mode de vie de célibataire n’est plus signifiant, il est mis en doute sur sa sincérité ou sa « normalité » : « il y aurait plus de prêtre s’ils pouvaient se marier », « s’ils étaient mariés il y aurait moins de problème de pédophilie », « s’ils étaient mariés ils pourraient parler de la vie de couple et de famille ».

En positif, il lui est reconnu qu’il peut être quelqu’un qui marque : « j’ai été marqué par un prêtre… » « Il a une autre vision, on peut avoir des échanges spirituels profonds. » Cet aspect a été évoqué plusieurs fois en creux en disant qu’on n’arrivait pas à avoir ce moment d’échange avec lui. On recherche sa présence dans les moments difficiles, les deuils. Et on reconnaît aussi que les laïcs qui s’occupent des malades, des obsèques le font très bien. Mais qu’ils n’auraient pas le statut de prêtre. L’importance de l’homélie, qu’elle soit compréhensible, actuelle, adaptée et utile.

Notre modèle de référence est une paroisse organisée autour d’un ou de plusieurs prêtres. Cette organisation s’efface avec l’évolution de la société. Il faut trouver un autre mode d’existence.

S’ouvre ainsi la question de la place des laïcs, qui n’est apparue qu’en filigrane et orientée vers la question de la place et de l’ordination des femmes.

Les laïcs sont très présents dans la vie de l’église : fonctionnement et animation des églises, catéchèse, préparation aux sacrements, aumôneries d’hôpitaux, maisons de retraite, caritatif, animation de mouvements chrétiens, professeurs de théologie, de bible, responsables de services administratifs ou pastoraux …Nombreuses sont les femmes qui y participent. « C'est quoi un prêtre ? Est-ce que des laïcs pourraient être mandatés pour des services de prêtres ? » Il y a encore beaucoup à développer dans ces domaines pour aboutir à une reconnaissance officielle de leur place.

L’ordination de femmes a été demandée par un certain nombre de femmes de tout âge avec des arguments qui vont de la fin de la discrimination d’un sexe par un autre qui serait supérieur, par l’égalité des humains devant Dieu : « si Jésus ressuscité représente tout le genre humain, pourquoi les femmes ne peuvent pas être prêtre ? » jusqu’à la question de l’évolution du rôle des femmes, des hommes et aussi de l’enfant (ce qui est encore un autre sujet) dans la société et donc, comment l’Église peut proposer quelque chose de signifiant pour ces personnes qui ont d’autres références ? Ou autrement dit en élargissant le propos : pourquoi la société reçoit si peu ou si mal ce que dit l’Église ?

PROPOSITIONS émises au cours des discussions

Proposer des actions concrètes qui mobilisent des personnes. Des missions précises et officielles à accomplir.

Chercher des moyens pour faire reconnaître dans la société que des femmes représentent l’église, ce qui pourrait donner une réponse à la question de l’éloignement du prêtre.

Rencontrer des témoins de la foi : « découvrir en moi, quelque chose que quelqu’un d’autre à vécu »

Ouverture des églises dans la journée. 

Mariage des prêtres, ordination des femmes, morale sexuelle : autoriser l’homosexualité, les divorcés-remariés, la contraception, l’avortement….

Réflexions de l’équipe de coordination de la communauté de paroisses

Si la place des femmes dans l’église se pose avec ses spécificités, n’y a-t-il pas aussi à se poser la place des hommes, ou les raisons de leur relative absence ? Le comportement des laïcs, dans les faits, posent les mêmes questions que pour les prêtres : prise de pouvoir, fermeture, comportements particuliers…

Rendre compte de ce travail le jour de la messe communautaire de la Pentecôte. Projet ci-dessous.

PROPOSITIONS pour la Pentecôte.

Trois thèmes de réflexion et d’action : l’ouverture des églises, appeler pour des choses précises et concrètes, l’écoute.

Ouvrir les églises

               Symbolisé par des clés, des cierges de dévotion ou des lumignons, décors pour que les églises qu’elles soient vivantes (enfants, décors liturgiques, expositions, propositions pour les personnes de passage).

               Former une équipe de réflexion et de proposition inter-paroissiale. Inviter des « compétences » occasionnelle à y participer…

               Prière : « Seigneur, nous te confions toutes ces personnes qui passent te rencontrer dans la discrétion…

Appeler :

               Symboles : à trouver

               Inviter pour un coup de main matériel, entretien du bâtiment, organisation de kermesse, pèlerinage local, préparation à la communion, nettoyage de l’église, animation de célébration… toutes les occasions de proposition plus ou moins ponctuelles.      Inviter à un chapelet, une rencontre de partage, une action caritative, une rencontre de carême…

Permettre une expérience spirituelle simple.

Prière : « Seigneur nous te recommandons celles et ceux qui sont heureux d’avoir été invités, celles et ceux qui déclinent la proposition…        

Écouter :

               Symboles à trouver

               Le partage des paroissiens qui se rencontrent à la messe…l’accueil à la permanence, les rencontres et discutions quand on croise des personnes dans l’église au moment où on vient pour la fermer, pour ranger quelque chose…Lors des préparations aux sacrements, parents qui demandent le baptême, la communion pour leur enfant, visites en maison de retraite ou en hôpital, au Secours Catholique. L’accueil pour les obsèques, avec la célébration et le cimetière…

               Prière : « Seigneur ouvre-nous à la richesse de ce que nous confient les personnes rencontrées, à la grandeur de ce qu’ils cherchent, parfois avec des mots malhabiles, des gestes incertains, aide-nous à ne pas se laisser submerger par le sentiment d’impuissance face aux malheurs…

APRÈS la PENTECÔTE, se donner les moyens de vérifier ce que nous engagerons pour faire vivre ces trois orientations.

Hayange le 7 mai 2022

 Si le sujet vous intéresse, prenez contact avec votre paroisse ou envoyez un courriel à l'adressse : eglisedehayange57700@gmail.com


SYNODE SUR LA SYNODALITÉ

 


Pour une Église synodale, communion, participation et mission


Ce questionnaire, élaboré à partir d'un document préparatoire du Saint-Siège,
permet de faire l'expérience synodale en petit groupe
pour un temps de partage et d'écoute mutuelle.


Introduction au sens de ce synode

Le mot synode signifie "marcher ensemble". Marcher ensemble avec le Christ, lui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie.
Cette dynamique est motivée par deux promesses du Seigneur :
"Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux"  (Mt 18, 20)
"Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde" (Mt 28, 20)
Cela a donné à l'Église primitive un mode de vie et d'action marqué par la synodalité. Durant le premier millénaire,
"marcher ensemble", c'est-à-dire pratiquer la synodalité, constituait la façon de procéder habituelle de l’Église conçue
comme peuple de Dieu rassemblé par l'unité du Père, du Fils et du Saint Esprit.
Ainsi s'est développée une vaste pratique synodale à tous les niveaux de l'Église (local, provincial, universel) dont le
concile œcuménique a représenté la manifestation la plus haute.
Durant le deuxième millénaire, les papes ont voulu consulter les évêques pour connaitre la foi de toute l'Église,
recourant ainsi à l'autorité du « sensus fidei » de l'ensemble du peuple de Dieu qui est infaillible comme le rappelle le pape
François.
Le concile Vatican II a rappelé avec force que tous les baptisés participent à la fonction sacerdotale, prophétique et
royale du Christ dans l'exercice de la richesse multiforme et ordonnée de leurs charismes, de leur vocation, de leurs
ministères. Ils sont des sujets d'évangélisation actifs, tant individuellement que comme totalité du peuple de Dieu.
Une question de fond nous pousse et nous guide : comment se réalise aujourd'hui, à différents niveaux (du niveau
local au niveau universel) ce "marcher ensemble" qui permet à l'Église d'annoncer l'Évangile, conformément à la
mission qui lui a été confiée ; et quels pas de plus l'Esprit nous invite-t-il à poser pour grandir comme Église
synodale ?


Le Concile a souligné qu'en vertu de l'onction de l'Esprit Saint reçue au baptême, la totalité des fidèles « ne peut se
tromper dans la foi ; ce don particulier qu'elle possède, elle le manifeste par le moyen du sens surnaturel de la foi qui
est celui du peuple tout entier, lorsque, des évêques jusqu'aux derniers des fidèles laïcs, elle apporte aux vérités
concernant la foi et les mœurs, un consentement universel » (LG.12).
Le sens du cheminement auquel nous sommes tous appelés est avant tout celui de redécouvrir le visage et la forme
d'une Église synodale où chacun a quelque chose à apprendre. Le peuple fidèle, le collège épiscopal, l'évêque de Rome,
chacun est à l'écoute des autres, et tous à l'écoute de l'Esprit Saint, l'Esprit de vérité, pour savoir ce qu'il dit aux Églises.
Dans le contexte de notre société bouleversée par tant de changements et profondément troublée par tant de
blessures et de souffrances humaines, une Église synodale est un signe prophétique. Dans une parole libre et
respectueuse, nous pouvons affirmer combien la foi donne sens à notre vie et nous pousse à être une "Église en sortie"
au service du bien commun.


Repères pratiques pour vivre la démarche

Voici quelques précisions pratiques pour cette démarche :  


1. Il ne s'agit pas d'abord de collecter des avis personnels mais de réfléchir et de s'entendre sur les pas que
nous avons à faire ensemble pour une meilleure vie en Église. Le mieux serait de constituer des petits
groupes de cinq à dix personnes pour une rencontre d'environ deux heures (ou plusieurs rencontres si c'est
important pour vous)

2. Il est bon que cela commence par un petit temps de prière pour nous mettre en présence de l'Esprit Saint.
Une prière pour le synode est proposée pour tous les groupes. Il est bon que soient placées dans la pièce une
Bible ouverte et une bougie pour signifier cette présence.

3. Puis, à l'aide de ce questionnaire, thème après thème, il s'agit de partager nos expériences et ce qui nous
paraîtrait important de faire progresser.

4. Chaque groupe est invité à avoir un secrétaire qui remplit ensuite le questionnaire en ligne (lien Google Form
à récupérer auprès de votre paroisse) avec les réponses décidées par l'équipe. Les autres membres n'ont pas
besoin de remplir le questionnaire. Merci de préciser dans quel groupe vous avez vécu cette démarche
(paroisse, équipe de coordination pastorale, équipe d'animation d'archiprêtré, équipe de prêtres, de diacres,
d'animateurs laïcs en pastorale, mouvement, service, groupe de connaissance amicale, autre...). Si c'est une
réponse individuelle, veuillez nous l'indiquer. Il vous est aussi possible d’envoyer vos réponses à l’adresse
suivante : Assemblée synodale – Maison diocésaine – 4 avenue Jean-XXIII – 57000 Metz

5. Pour chaque section il y a une question générale puis un temps d'échange. Beaucoup de questions sont
données, il ne s'agit pas de répondre à toutes ces questions mais de réfléchir ensemble à ce qui est
important sur le thème précis. Si certains thèmes ne vous concernent pas, vous pouvez les passer.


Pour plus de renseignements sur la démarche, vous pouvez consulter le dossier thématique
sur le site du diocèse de Metz à l’adresse www.metz.catholique.fr


Les thématiques pour le partage synodal

Vous trouverez ci-dessous les dix thématiques proposées à la réflexion :

1. Les compagnons de route
Dans l’Église et dans la société, nous sommes sur la même route, côte à côte.
Avons-nous conscience d’être tous membres actifs de la vie de l’Église ?
□ Toujours □ Jamais □ Parfois □ Souvent
Dans quelles circonstances ?

Échange sur les liens vécus en Église :
· Dans les différentes activités de notre paroisse, de notre mouvement, de notre association, de notre
communauté quelles sont les personnes engagées ?
· Quelle est leur place ? la place de chacun ? au sein du groupe ?
· Prenons-nous le temps de nous connaitre personnellement ? Comment ?
· Quelles sont les personnes qui nous demandent de participer à notre vie d’Église ?
· Comment sont-elles accueillies, accompagnées, intégrées ?
· Est-ce qu’il nous semble que des personnes sont laissées en marge de notre vie ecclésiale ? Pourquoi ?
· Quels sont les liens avec les autres milieux associatifs ?
Les points forts de votre réflexion :



2. L’écoute mutuelle dans notre vie d’Église
L’écoute est le premier pas, mais demande d’avoir l’esprit et le cœur ouverts, sans préjugés.
De manière générale, avons-nous le sentiment d’être écoutés dans la vie ecclésiale, dans ce que nous
vivons personnellement ?
□ Toujours □ Jamais □ Parfois □ Souvent

Échange sur l'écoute mutuelle en Église :
· Y a-t-il une qualité d’écoute entre nous ? Qu’est-ce qui favorise cette écoute mutuelle ? Qu’est-ce qui la rend
difficile ? Y a-t-il des préjugés qui nous bloquent ?
· Existe-t-il des personnes ou des groupes qui se sentent moins écoutés ? Les femmes, les jeunes, les personnes
marginalisées ? Quel temps accordons-nous à l’écoute mutuelle en particulier de ceux qui ne s’expriment pas
habituellement ?
· Comment sommes-nous attentifs à l’écoute de ce que vivent nos contemporains dans leurs réalités humaines
et sociales ?
Les points forts de votre réflexion :


3. La prise de parole
Tous sont invités à parler avec courage et parrhésie, c’est-à-dire en conjuguant liberté, vérité et charité.
Au sein de notre vie ecclésiale, favorisons-nous le dialogue et un style de communication libre et
authentique ?
□ Toujours □ Jamais □ Parfois □ Souvent
Pourquoi ?

Échange sur l'importance du dialogue et de la communication :
· Quels sont les moyens et les temps donnés à tous pour oser une parole sur ce qui se vit ?
· Quels sont les moyens pour communiquer ce que nous faisons, ce que nous pensons, ce que nous souhaitons
? (médias)
· Quelles sont les personnes qui ont la charge de communiquer au nom de tous ? Comment sont-elles appelées
et intégrées aux différentes réalités de la vie de groupe ?
Les points forts de votre réflexion :



4. Communion et liturgie
"Marcher ensemble" n’est possible que si ce chemin repose sur l’écoute communautaire de la Parole et sur la
célébration de l’eucharistie.
Est-ce que les célébrations représentent pour nous un lieu de synodalité où l’on peut être vraiment
participant ?
□ Toujours □ Jamais □ Parfois □ Souvent
Qu'est-ce qui permet cette participation de tous ?

Échange sur l'importance de la vie liturgique :
· Comment vivons-nous la synodalité, le "marcher ensemble", dans la préparation et la vie des célébrations ?
· La Parole de Dieu est à la source de notre vie chrétienne.
· Comment la liturgie, la prière, la méditation de la Parole inspirent-elles les décisions de la vie en Église ?
· Comment encourageons-nous la participation active de tous les fidèles à la liturgie ?
· Comment dans l’organisation du cycle des célébrations un véritable "marcher ensemble" se met en place ? Y
a-t-il partage des compétences et des charismes ?
· Comment favoriser une véritable communion fraternelle par la liturgie entre les différentes communautés
paroissiales, les différents mouvements ?
Les points forts de votre réflexion :


5. Coresponsables dans la mission
La synodalité est au service de la mission de l’Église, à laquelle tous ses membres sont appelés à participer.
Avons-nous conscience d’avoir chacun une place dans la vie de l’Église ?
□ Oui □ Non □ Parfois □ Souvent

Échange sur le fait d'être tous missionnaires :
· Avons-nous conscience d’être tous disciples-missionnaires par la grâce de notre baptême ? Comment cela est-
il vécu dans notre communauté ?
· Avons-nous l’audace d’être missionnaire hors de la communauté chrétienne, de quelle manière ? Par quelles
actions ?
· Qu’est-ce qui favorise notre élan missionnaire ?
· Quelles sont les difficultés rencontrées pour être missionnaire ?
· Est-ce que nous participons à la vie de la société, caritative, associative, politique au nom de notre foi
chrétienne ?
Les points forts de votre réflexion :



6. Le dialogue dans l’Église et dans la société
Le dialogue est un chemin qui demande de la persévérance et comporte aussi des moments de silence et de
souffrance, mais qui est capable de recueillir l’expérience des personnes et des peuples.
Le dialogue dans la vie de l’Église nous semble-t-il facile et privilégié ?
□ Toujours □ Jamais □ Parfois □ Souvent
Qu'est-ce qui favorise le dialogue et quels en sont les fruits ?

Échange sur l'importance du dialogue :
· Quels sont les lieux et les modalités du dialogue en Église ?
· Comment sont gérés les différences de vue, les conflits, les difficultés de relation ?
· Comment se vit la collaboration entre les différentes paroisses, entre les différents groupes ou mouvements
?
· Avons-nous l’audace de dialoguer avec des personnes non croyantes ou des croyants d’autres religions ?
Qu’est-ce que cela apporte ? Quelles sont les difficultés ?
· Quelles sont les instances de dialogue avec les autres acteurs de la société : municipalités, services sociaux,
monde de la culture, organismes politiques ?
Points forts de votre réflexion :



7. Dialogue avec les autres Églises chrétiennes
Le dialogue entre chrétiens de diverses confessions, unis par un seul baptême, occupe une place particulière sur le
chemin synodal.
Existe-t-il des rencontres avec les chrétiens d’autres confessions dans mon environnement ecclésial ?
□ Oui □ Non □ Je ne sais pas
Si oui, quels en sont les fruits pour l'unité de toute l’Église ?

Échange sur les relations œcuméniques :
· Quelles relations entretenons-nous avec les membres des autres confessions chrétiennes ?
· Existe-t-il des liens ? Y a-t-il des actions communes ?
· Qu’est-ce que cela favorise dans notre chemin vers l’unité ? Quelles sont les difficultés ?
Points forts de votre réflexion :



8. Autorité et participation
Une Église synodale est une Église de la participation et de la coresponsabilité.
De manière générale réussissons-nous à mettre en œuvre les différentes responsabilités dans notre
communauté chrétienne ?
□ Toujours □ Jamais □ Parfois □ Souvent
Quelles sont les conditions d'une bonne mise en œuvre ?

Échange sur les manières d'agir ensemble :
· Avons-nous le sentiment d’être tous coresponsables de la vie en Église ? Percevons-nous cette dynamique de
la participation de tous ?
· Savons-nous comment sont prises les décisions pour les activités diverses de notre communauté ?
· Quels sont les lieux et les temps d’échange pour décider ensemble de ce qui se vit ?
· Quelles sont les équipes et les personnes en responsabilité ? Sont-elles connues de tous dans leur mission ?
· Quelles sont les pratiques de travail en équipe, comment sont-elles définies ?
· Comment sont partagés les différentes compétences et charismes au sein de la communauté ?
· Comment sont encouragés les ministères laïcs et la prise de responsabilité de la part des fidèles ?
· Quels sont les liens avec les instances diocésaines ?
· Avons-nous conscience de participer à la vie de l’Église particulière qu’est le diocèse ?
· De quelle manière ?
· Quels sont les liens avec les services diocésains ?
· Sont-ils une ressource pour notre agir pastoral ?
· Comment favoriser la collaboration ?
Les points forts de votre réflexion :


9. Discerner et décider
Dans un style synodal, les décisions sont prises via un processus de discernement, sur la base d’un consensus qui jaillit
de l’obéissance commune à l’Esprit.
Avons-nous l’impression de participer aux décisions et aux choix qui sont faits pour la vie de notre Église
locale ?
□ Toujours □ Jamais □ Parfois □ Souvent

Échange sur les manières de décider ensemble :
· Savons-nous comment sont faits les choix pastoraux et comment sont décidées les initiatives pastorales ?
· Comment favorisons-nous la participation de tous pour la réflexion sur la mission au sein de nos communautés
?
· Quels processus et quelles méthodes utilisons-nous pour prendre des décisions ?
· Prenons-nous le temps de demander l’avis des membres de la communauté avant la prise de décisions ?
· De quelle manière ?
· Dans le processus de décision sur la vie en Église, quelle est la place du responsable hiérarchique ? Quelle est
la place des différents acteurs en responsabilité ?
Les points forts de votre réflexion :



10. Se former à la synodalité
La spiritualité du "marcher ensemble" est appelée à devenir le principe éducatif de la formation humaine et chrétienne
de la personne, la formation des familles et des communautés.
La formation est-elle valorisée au sein de notre Église ?
□ Oui □ Non □ Dans certaines circonstances
Quels seraient nos besoins ?

Échange sur l'importance de la formation :
· Sommes-nous suffisamment formés pour participer activement à la vie de l’Église et pour accomplir notre
mission de baptisé ?
· Avons-nous reçu une formation pour assurer les missions qui nous sont confiées ?
· Avons-nous la possibilité de poursuivre cette formation de manière régulière ?
· Sommes-nous attentifs à la formation à l’écoute et au dialogue pour vivre en Église ?
· Sommes-nous formés pour comprendre les décisions de l’Église à tous les niveaux ?
Points forts de votre réflexion :


 

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